- Lorch Tyren Weblogue - Bienvenue !

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

dimanche 8 mai 2005

Mieux comprendre le Haut Débit

Ces quelques instructions constituent la base de l'accès à internet en haut-débit, et malheureusement certains détails techniques posent de nombreux problèmes de compréhension auprès de milliers d'abonnés aux offres ADSL actuelles.
Certaines données peuvent sembler inexactes au sens strict de la technologie employée, mais par souci de clarté, les informations sont vulguarisées.


Voici donc un résumé de ce qu'il faut savoir pour comprendre certains aspects, et identifier un problème (par exemple la non-réception de la TV à 6Km du central téléphonique ).
Un bit est une unité de donnée (représentée par un 1 ou un 0).
Un octet, c'est 8 bits.
Première source de confusion : L'anglais.
En anglais, bit se dit 'bit' et octet se dit 'Byte'. Ainsi, quand vous voyez un B majuscule dans une fenêtre de téléchargement, il s'agit bien souvent d'octet.

Les débits de liaisons réseau s'expriment toujours en bits par seconde. Lorsque l'on parle de haut-débit, on se met à parler en Kilobits par seconde (1000 bits par seconde), et lorsque l'on a affaire à du très très haut débit, on parle en Mégabits par seconde (1 million de bits par seconde).
En réalité, un 'Kilo' informatique c'est 1024 (et non 1000), mais puisque l'on parle de débits, c'est bien 1000 .
Pour les intéressés, il existe un système international d'unités présenté ici.

Une fois que l'on a fait ces premiers pas, il y a une première difficulté : Les débits ATM et les débits IP.

Le débit ATM est le débit physique (théorique et jamais atteint en réalité) d'une liaison. Le débit IP est le débit 'Réel' d'une liaison, c'est celui là qui intéresse vraiment l'abonné.


Les Fournisseurs d'Accès ont choisi de parler en Débit ATM pour proposer leurs offres. C'est commercialement cohérent, le nombre affiché est plus gros, mais certains utilisateurs se sentent lésés lorsqu'ils s'aperçoivent qu'ils ne disposent en fait que des 4/5 du débit affiché dans le contrat.

20 Mbps (20 Mégabits par seconde) ATM = 16 Mbps IP.
Si on est abonné à une offre 20Mbps ATM et que l'on a une excellente qualité de ligne téléphonique (qui permet donc d'atteindre cette vitesse), on télécharge donc à 16Mbps IP, on reçoit donc 2Mops (Méga-octets par seconde).

Avec la Freebox :

  • Si on est dégroupé, sur une excellente ligne téléphonique :
    le débit peut atteindre 20Mbps en réception
    Le débit peut atteindre 1Mbps en émission
  • Si on est non-dégroupé (IP/ADSL France Telecom) :
    Le débit peut atteindre 10Mbps en réception (ADSL-max)
    Le débit peut atteindre 320Kbps en émission (ADSL-max)
    Le débit des dégroupés s'ajuste automatiquement en fonction de la qualité de la ligne téléphonique, celui des non-dégroupés fonctionne par paliers France Telecom. Ainsi, une ligne capable d'atteindre 3.7Mbps sera à sa vitesse maximale chez un dégroupé, mais bridée à 2Mbps chez un non-dégroupé.

Pour info :

fibreLa TV nécessite environ 3.5Mbps, et ne fonctionne que chez les dégroupés qui ont leur central téléphonique (NRA) relié par Fibre Optique. Un dégroupé qui n'atteint que 2.5Mbps par exemple, n'aura pas la TV (ou dans de très mauvaises conditions).

A l'inverse, un abonné qui a une ligne parfaite et qui atteint sans problèmes les 20Mbps ATM n'aura la TV que si son NRA est relié par fibre optique au réseau de Free. Dans certains départements, il n'y a pas de réseau fibré à disposition des opérateurs grand public, et ils doivent passer par des rocades louées à France Telecom. Cela permet parfois le dégroupage mais les débits baissent en heure de pointe et la TV n'est pas disponible... Free ne dégroupe d'ailleurs plus que les NRA fibrés maintenant.
La téléphonie, quand à elle, représente une très faible consommation de bande passante et est disponible chez tous ceux qui possèdent la Freebox. (en heure de pointe sur certains NRA non-fibrés, ça peut malheureusement devenir inutilisable ).

Voilà qui éclairera de nombreux novices, ce n'est pas toujours facile de comprendre les aspects très techniques cachés derrière les offres grand public.

jeudi 5 mai 2005

Un peu d'étymologie: Robot


robot   En 1921, l'écrivain tchèque K. Capek écrit une pièce intitulée R.U.R., les robots universels de Rossum. On y voit l'humanité menacée par sa propre force technologique. Avant-gardiste de Huxley (auteur du Meilleur des Mondes), la fiction de Capek décrit un androïde appelé "Robot", capable d'effectuer toutes les tâches humaines. Fiction, car la complexité humaine ne peut pas être reproduite avec des moyens techniques. Cette idée de robot (de robota, qui signifie travail, corvée en Tchèque) marqua tellement le public de l'époque que le mot passa dans le le langage courant. Mais cela provoqua une vague de romans de science-fiction qui trompa l'avis du public au point de créer une véritable peur des robots. Aujourd'hui encore, on peut comprendre voire ressentir cette phobie lorsque l'on voit des films tels que Matrix ou encore I-Robot.

lundi 2 mai 2005

Pigeons 1 - ADSL 0


pigeons_system Jetez votre FreeBox et achetez vite fait une volière!
Un groupe d’originaux s'est livré à une expérience qui ne l’est pas moins, originale : vérifier qui est le plus rapide, de l’ADSL et du pigeon voyageur.
Ils ont effectué leurs tests près de la mer de Gallilée (Israel) avec un groupe de 3 pigeons. Chaque pigeon était porteur de cartes mémoire représentant au total 4 Go de données.
Le test a été mené sur une distance de 100 km.
Vous savez quoi ? le Wi-Fly a pulvérisé l’ADSL.
Dans les commentaires qui accompagnent cet article (voir la source ci-dessous) un des visiteurs a calculé le taux de transfert du pigeon : 160 Ko/s.. pas mal non? laugh

Source pasta and vinegar